Toshio Yuukoku [petite mise à jour, quand même...^^]

[Voilà, comme la fiche de Toshio remonte à un certain temps, j’ai décidé de la recommencer, histoire de rafraîchire tout ça. J’espère que ça ne posera pas de problème.]



Nom : Yuukoku

Prénom(s) : Toshio

Surnom(s) : Toto

Sexe : Masculin… s’pèce de vicieuse, j’me disais aussi que la prof, c’était une grosse cochonne, une perverse sexuelle. Mais où va le monde… ?

Groupe sanguin : O-

Age : 18 ans

Date de naissance : 27 Octobre

Lieu de naissance : Chambre numéro 7 d’une maternité d’Hokkaido

Signe astrologique : Scorpion et machin truc muche, de toute façon c’est d’la connerie…

Genre : Boarf… euuuhhh… les élèves il s’en fiche comme de la première couche culotte de Napoléon, en revanche les profs… donc si on calcule la moyenne, je dirais :



Taille : 1m84

Poids : 77 Kg

Description physique : Vous souvenez-vous de Fu Yuukoku ? La petite sœur de Toshio, sa petite protégée ? Non ? Mais si, la gamine aux cheveux blancs là… la pas douée. Rhooo, mais vous m’agacez à la fin, la fille qui s’est fait tuer dès le premier jour, par un abrutis aux cheveux roses qui lui a tiré dans le dos alors qu’elle guettait le retour de son amoureux secret pour lui offrir de la grenadine… Non ? Toujours pas ? Scrogneugneu de scrogneugneu !! Et si vous jetiez un coup d’œil sur la signature, là, en bas, ça vous dit quelque chose ? Non ?… *va se pendre* Bande d’amateurs… bref, tout ça pour vous donner une idée de quoi elle ressemble… comment ça je flood ? pffff, même pas vrai d’abord, je m’efforce juste de contribuer activement -et de bon cœur- à l’érosion de vos fonctions encéphaliques (il existe ce mot au moins ? Oo) à la bonne compréhension de ce qui suit. Bref. Elle avait donc de magnifiques yeux bruns tirants vers le rouge, signe distinctif de la famille Yuukoku. Et bien Toshio a exactement les mêmes. Tout ce charabia pour ça ? MUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!!!
…
Et bah ouaip

Pour le reste, bah voir avatar ! *se prend un coup de marteau* AÏE ! Tss, aucun humour hein ! Bah non qu’on n’en reste pas là. Bon, procédons avec organisation je vous prie. Un visage, à proprement parlé, est constitué principalement (si l’on prend comme référence un être « normalement » constitué) :
1) D’épiderme. Toshio possède une peau douce et un teint hâlé, pas la moindre imperfection grâce à l’utilisation quotidienne d’une lotion du nom de « spotless », un petit menton entièrement dénué de poils…*love*
2) D’yeux. Oui bon bah ça j’suppose que vous êtes suffisamment informé…
3) D’un nez. Les ailes de ses narines se déploient timidement mais non sans élégance, et la finesse de son arrête ne fait qu’accentuer le parfait de ce nez, ce cap, que dis-je, ce cap, ce péninsule… non là je m’égare. Un nez à en faire pâlire Cléopâtre elle même.
4) D’une bouche. Ses lèvres légèrement rosées convoitent la plus excise des gourmandises. Toutefois, la seule chanceuse à pouvoir s’y loger est longue…fine, et malodorante. Vous l’aurez tous comprit, je parle bien entendu du petit Jésus de papy d’une cigarette. Môsieur fume.
5) D’une paire d’oreilles. Son lobe gauche est percé par deux fois.
6) D’un élément subsidiaire : une touffe velue communément appelée « cheveux ». La touffe velue en question est noire et possède quelques reflets bleus (100% color naturel) et lui hachure le visage en de fines mèches rebelles.

Brrr, sexy tout ça… [mode « joueuse narcissique » ON]

Look : Monsieur ne se prend pas la tête avec ce mouvement bovin qui veut que tout le monde, comme un parfait troupeau, s’habille de la même manière, plus communément appelé « uniforme scolaire ». Toshio aime à se démarquer, il est l’éléphant rose dans le ciel, le cheveux dans la soupe, l’araignée sur le carrelage de la baignoire… bref. Chemise rouge, veste blanche, pantalon d’uniforme caleçon Calvin Klein et chaussettes Winny l’ourson le tout agrémenté d’une chaîne en argent qu’il porte toujours autour du cou et qui contient un pendentif à l’intérieur duquel se trouve une photo de sa petite sœur.



Caractère : La nonchalance même. Ce n’est pas bien compliqué, Toshio ne fout royalement du monde. A ses yeux, même une fiente de pigeon a plus de valeurs que vous… On peut le qualifier de « deux d’tens’ » oui car quand on se fiche de tout, bah on ne réagit pas et on ne répond pas. Si un jour vous avez la « chance » qu’il vous adresse la parole, ce n’est pas par gentillesse, mais par magnanimité. Il n’est pas rare que quelqu’un lui fasse pitié (au sens péjoratif du terme vous n’en douterez pas) En revanche, malgré tout, il se révèle être un élève assidus dans ses études. Sérieux, travailleur, bref, le top du top et à prix réduit, ses excellents résultats font un tantinet oublier son mutisme. Avec ceci un menu Giant…, il a la « blasée-attitioude », toutefois il possède comme tout le monde un point sensible, la petite potion qui le transforme en Hulk (sauf qu’au lieu d’être vert il reste blanc, faute de budget) : sa petite sœur.

Qualités : Sérieux en classe, fidèle avec ceux à qui il tient (autrement dit, pas grand monde), sang froid, sait faire des cercles avec la fumée de ses cigarettes.

Défauts : Insensible, indifférent, fumeur, égoïste, ne rivalise pas encore avec Gandalfe dans l’art des figures de fumées.

Talents particuliers : Imite parfaitement la fougère (ou les meubles, c’est selon m’endroit…)



Bref résumé de sa vie : Bref ? Bon ok j’vais essayer. Déjà si j’évitais de flooder pour commencer, ça m’aiderait. Bon allez, un peu de sérieux…

« Onii-san…pourquoi tu pleures ? »

Quelque part au Japon, dans une ville pas très connue, un jeune homme s’éveilla en sursaut, le front en sueur, les yeux humides. La lumière crue des lampadaires lui donnait un aspect miteux. Tremblant, il s’alluma une cigarette.
Il l’avait encore entendue. Cette voix, si douce, si jeune et bienveillante. Une voix de petite fille insouciante, joyeuse.

Il n’était pas rare qu’il rêve de Fu, sa petite sœur. Après tout, cela faisait maintenant six ans environ qu’il ne l’avait pas vu. Il ignorait où elle se trouvait et ne pouvait qu’espérer qu’elle aille bien.

Cette nuit encore, il était retourné six ans dans le passé. Il avait franchit à nouveau le seuil de la maison familiale, ôté ses chaussures afin de pénétrer dans la salle de séjour où, curieusement, le silence régnait. Une fois de plus, il avait revécu l’instant où, six ans plus tôt, il découvrit Fu à demi-consciente, le visage ensanglanté, tapie derrière le canapé. Sur le sol gisait une large flaque de Saké accompagnée de débris de verre. On était venu le chercher. Le père… l’alcoolique qui battait sa femme, ses enfants, et qui violait sa fille aînée, Yumi. Cette dernière lui avait d’ailleurs téléphoné en larmes, pour lui raconter qu’il avait encore perdu la tête mais que cette fois-ci, il s’en était prit à Fu. Yumi n’avait alors pas attendu une minute de plus et avait immédiatement contacté la police. Et elle l’avait emmené…lui. Ce monstre.

Contre toue attente, ils avaient laissé Fu sur place. Et Toshio se revit se précipiter vers elle, la prendre dans ses bras et la serrer de toues ses forces. Il avait sentit une fois de plus la petite main glacée de la fillette lui caresser la joue… Ses grands yeux d’un brun presque rouge l’observaient d’un air si sincèrement résolu à le convaincre que tout allait bien qu’il éclata en sanglot. C’est alors qu’elle avait dit de sa voix qui ne trahissait jamais le moindre soupçon de désespoir ni de tristesse :

« Onii-san… pourquoi tu pleures ? »

Six ans qu’il n’avait pas entendu cette voix en vrai. Six ans qu’il n’avait plus touché la main glacée de sa sœur. Six ans qu’il s’était enfuit de chez lui, ne pouvant plus supporter le poids de tant de mal fait aux personnes les plus chères à ses yeux. Comment avait-il pu être aussi aveugle pour ne pas s’apercevoir que les yeux du paternel avaient changés lorsqu’ils se posaient sur Fu ? Qu’en plus d’une flamme malveillante brillait cette petite étincelles de désire, le désire d’un plaisir interdit, un plaisir pervers, incestueux. Six ans qu’il avait abandonné tout espoir, résigné à attendre la mort.

Une lettre avait été déposée devant sa porte. Sur l’enveloppe, une écriture familière indiquait l’adresse de la chambre miteuse où il logeait. L’écriture d’Hakkai, son frère aîné. Ils ne s’étaient plus jamais adressé la parole depuis ce jour, six ans auparavant. Hakkai ne lui avait jamais pardonné de ne pas l’avoir informé des évènements dramatiques survenus à cette époque, alors qu’il faisait sons service militaire. Et pourtant, c’était bien lui qui venait de lui écrire.

D’un geste nonchalant, il décacheta l’enveloppe, en lu le contenu et frappa furieusement du poing contre la table. Fu, sa petite Fu, avait été envoyée à Battle Royale. Sa classe avait été tirée au sort, et on l’avait marquée d’un collier comme un chien et lâchée dans la fausse aux lions. Elle qui avait du se battre toute sa petite vie, qui gardait espoir et le sourire contre toute épreuve était à nouveau confrontée à la violence et à la lutte pour survivre. Qu’allait-il lui arriver ? Dieu sait qu’elle ne ferait pas de mal à une mouche, et qu’elle serait prête à se sacrifier pour sauver la vie d’autrui. Elle n’avait pas besoin de ça, pas encore. Elle méritait d’être heureuse, cette enfant là. Elle avait la joie de vivre, elle avait des rêves. Et on les lui arrachait. Et lui, là, qu’est-ce qu’il foutait ? Il n’était pas condamné à affronter ce genre de massacres, il n’était pas seul avec un sac à dos sur une île déserte avec un collier explosif autour du cou. Il avait la vie devant lui, la vie pour laquelle Fu gardait le sourire et se battait, la vie nécessaire pour réaliser ses rêves… la vie qu’il gâchait impudemment.



« Yuukoku Toshio ! »
« Présent. »

Toshio s’était inscrit au lycée le plus proche. Il n’était pas côté, et comptait un grand nombre de délinquants, mais c’était le seul endroit prêt à accueillir ces rebus de la société dont personne ne voulait. Le seul endroit où il pourrait devenir quelqu’un pour cette petite fille dont il ignore encore le sort. Le seul endroit où il pourrait se racheter, et se battre… Pour elle.

« Onii-san…Pourquoi tu pleures ? »

Relations avec d'autres élèves de la classe : Plongé dans un mutisme complet, il n’a pas spécialement d’ennemis mais ne partage pas énormément d’affinités non plus, si ce n’est avec Arnaud (s’il est d’accord, bien entendu^^) qui lui rappelle sa petite sœur, et deux zouaves de l'espèce Midori et Yûsuke.

;___;

Encore un (presque) sans amis...! *Pleure*

Validé... ^^'
Amuse toi bien !