Ou l'on trouve une planque potentiel

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[suite de -> ca <- ]

Ils avaient donc tous trois couru, Momo, Hideaki et Masao, ce dernier menant la troupe et ne daignant ralentir la cadence qu'a une distance assez respectable de leur lieu de depart. Traversant la forét, ils etaient arrivés ici, à sa lisiere. devans eux s'etendaient la plage, et Masao arreta ses deux compagnons. Il la jaugea avec attention, et apercu, un peu en retrait, une petite cabane de pecheur. Il làcha en la pointant du doigt :

"C'est là qu'on doit aller. en esperant qu'il n'y ait pas dejà quelqu'un ... "

A cette pensée il se rembrunit. La précense de Momo n'etait dejà pas pour le rejouir ; si il y avait quelqu'un d'autre d'aussi pacifiste, que ferait-il ? L'accuiellir avec eux ? Non ! Hors de question. Alors ... le tuer ... ? Il ecarta toutes ces pensées avec iritation. rien ne prouvait que cette cabane etait habité, de toutes fàçons. Il le saurait bien assez tôt ...

Il regarda les deux autres qui ne lui semblait pas vraiment decidé, et son regard se posa sur le rouleau à patisserie de Momo. il eu un sourire sarcastique, mais pas vraiment heureux. certe, elle ne lui ferait rien à lui, mais pas non plus à leurs ... "adversaires". Il regarda sa hache, les arbres alentours, et hesita une seconde ... puis, sans preavis, se dirigea vers la basse branche d'un arbre, de deux ou trois d'epaisseur et, viollement, entrepris de la couper, sans aucun commentaire envers ses deux camarades qui allait sûrement le prendre pour un fou. Il n'avait jamais utilisé de machette, et le resultat etait tres peu soigné ; qu'importe, la branche longue d'un bon métre etait coupé, et il cassa d'un air distrait les différentes branchettes qui en emanait avant de tendre le bout de bois à Momo.

"Garde çà. Arrivé la-bas -il designa la cabane de pecheur d'un signe de téte-, je t'en taillerai un pieu. "

Il la regarda assez durement, et se detourna. Ils etaient tres prés de la lisiere de la forét, et juste en s'aprochant un peu ils seraient en vue de la plage.

"Bon, merde, je vais pas tergiverser 100ans. On espére que y'a personne, et on fonce jusqu'a cette foutue baraque, la-bas. Pigé ? "

Stressé et agacé, il tripotait le collier qu'il portait febrilement, et sa voix semblait ne vouloir soufrir d'aucune replique.

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Hideaki avait suivi son frère aussi vite qu'il le pouvait, ses courtes jambes et son physique peu puissant ne lui permettant pas de tenir le rythme de Masao, beaucoup plus grand et entrainé que lui. D'autant plus qu'il tenait toujours, serrée dans sa petite main, celle de Momo qui semblait décidée à suivre les deux jumeaux jusqu'au bout. Du moins, tant que Masao déciderait qu'elle ne les gênait pas. Le blondinet fut rassuré quand il vit son frère fabriquer une arme à peu près décente à sa meilleure amie. Il semblait donc accepter l'idée de garder Momo avec eux, pendant quelques temps au moins. Cela mit un peu de baume au coeur d'Hide, qui ne se voyait pas être obligé de faire un choix entre Masao et Momo, les deux seules personnes auxquelles il tenait un tant soit peu sur cette île pourrie.

Ils étaient tous les trois en lisière de la profonde forêt qu'ils venaient de traverser au pas de course, bien heureux de n'avoir rencontré aucun tueur fou. Mais ils ne devaient pas traîner, Hide le savait. Ils étaient très exposés à une quelconque attaque, si un élève décidé à gagner sa survie les prenait pour cible. Ce qui était bien entendu très possible. Ils ne devaient accorder leur confiance à personne. Ils devaient se serrer les coudes à trois, mais n'accepter personne d'autre... Est-ce qu'ils devraient tuer un de leurs camarades si celui-ci voulait les rejoindre? Ou tout simplement le laisser seul, l'abandonnant à une mort quasi-certaine? S'il y avait quelqu'un dans cette cabane... Hideaki préféra chasser de son esprit l'éventualité d'une recontre avec qui que ce soit.

Il serra la main de Momo dans la sienne, tandis que sa main libre empoignait plus fermement son arme, prêt à agir... ou pas. Il le faisait plutôt pour se donner du courage. Il n'utiliserait surement pas. Il n'aurait pas le courage de blesser gravement qui que ce soit, et encore moins de tuer. Il pressa toutefois la commance de son stun-gun, pour vérifier qu'il fonctionnait. Il se sentait plus en sécurité avec son arme à la main, malgré sa très probable incapacité à l'utiliser.

Hideaki se tourna vers Masao, un air décidé sur le visage. Il approuvait pleinement son frère. Lui semblait calme et posé, malgré la situation. Hide paniquait, dans son for intérieur. Mais il se devait d'afficher un air confiant. Il ne savait pas où ils allaient. Mais il se devait d'y aller la tête haute, et d'aller de l'avant. Ne serait-ce que pour honorer leur réconcialiation, après 17 ans d'ignorance l'un de l'autre. Et puis, il y avait Momo, que le blondin était bien décidé à protéger coute que coute. Peut-être que pour elle, il serait capable de prendre son courage à deux mains, et de faire du mal à quelqu'un...

"Je te suis."

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Momo essayait de ne plus penser à rien, sinon il y avait de quoi devenir fou. Elle se rendit compte qu'elle n'avait pas laché la main d'Hideaki depuis le début du trajet.
C'était une sensation assez bizarre de savoir que dans trois jours maximum elle ne vivrait plus, c'était assez difficile à imaginer, Momo ne réalisait pas que, si ça se trouve, elle mourrait dans les cinq minutes qui suivent. Mais comment le gouvernement pouvait-il organiser une opération dans ce genre? Ils voulaient sois disant créer le citoyen modèle, un citoyen modèle était donc pour eux quelqu'un capable de tuer ses camarades pour survivre, et de passer ensuite le reste de sa vie tranquillement bichonné par les autorités? Un seul mot se répétait en boucle dans l'esprit de la jeune fille : absurde, totalement absurde.
Trois jours, ce n'était rien dans une vie, mais elle sentait que ces trois misérables journées, ou même peut-être moins, allaient être les plus longues de toute sa petite existance.

Quand ils aperçurent la cabane, elle sentit bien que les pensées des ces trois adolescents se réunississaient: y avait-il quelqu'un à l'intérieur? Elle évita de chercher une réponse à la question, les organisateurs de ce jeu ne cherchaient que ça: que les nerfs des participants lâchent à cause de situations dans ce genre. Et c'était impossible de ne pas entrer dans leur petit manège, tout était si bien organisé pour les rendre fous...

Elle ne comprit pas tout de suite pourquoi Masao se mit à couper une branche d'arbre avec sa machette, et fut surprise quand il la lui tendit. Momo dégagea sa main moite de l'étreinte d'Hideaki pour prendre le bout de bois, qui transformé en pieu, serait bien plus utile que son ridicule rouleau à patisserie...

elle se demanda pour la deuxième fois pourquoi elel détestait tant Masao. Sans doute à cause de sa différence radicale avec son frère, et de son caratcère à première vue opposé à celui de Momo, mais elle avait du le juger trop vite, ce qui ne lui arrivait jamais d'habitude. De totue façon, sur cette île, il n'y avait pas de place pour la haine, à moins de vouloir envenimer encore plus ce jeu, déjà horrible par lui même.

" Merci..."

Elle le rangea dans son sac et regarda Hideaki, le visage décidé.Quoi qu'il en soit, elle le protégerait. La seule chose qu'elle souhaitait, bien qu'un peu égoïste, c'était de mourir avant lui...

" Je suis prête. "

Momo essayait de semontrer sure d'elle, mais depuis qu'elle était sortie de cette salle de classe, ses pensées étaient horriblement confuses et elle avait l'impression que son coeur allait exploser.

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Masao fut un signe de téte aprobateur devans les reponses de ses anciens camarades de classe. -ancien, car maintenant on ne pouvait plus vraiment qualifier le groupe d'éléves futurs tueurs ou tué de "classe" ... ou difficilement ... -. Au moins, ils ne chipotaient pas et ne faisaient pas les dificiles ! Tant mieux, parce qu'un Masao en mode "p'tit chef" n'aime vraiment pas étre contredit.

Il s'avanca d'un pas, une main en l'air faisant signe aux deux autres de ne pas venir pour le moment, et parcouru les plages de yeux. Desertes ... Pour le moment ... ils etaient probablement les premiers arrivés à cet endroit de l'île ... Il chuchota rapidement :

"Here we go !"

En abaissant sa main et se mettant à courir, vers la cabane. Téte rentrée dans les epaules, talloné par les deux autres, il crispait ses mains sur sa machette avec terreur. Putain, si quelqu'un avait un flingue, si quelqu'un leur tirait dessus ! Et si, et si ...

Le temps de s'imaginer milles et une maniéres de se faire descendre, Masao etait arrivé à la cabane, ayant légérement distancé les deux autres sans s'en rendre compte. Elle etait en hauteur, et à quelques pas d'elle se trouvait une chute à pic, et des rochers en bas histoire de bien amortir une eventuelle chute. [XD]. Il ne s'en soucia pas pour le moment, se contentant d'ouvrir brusquement la porte, hache levé :

"Bouge pas !!! "

Hurla-t-il ... au vide. Personne, la cabane etait vide ... Dans le coin, un lit et une table basse. Au millieu, une table en bois, quelques chaises viellotes ; et sur les cotés, de nombreux placards contenant probablement des ustensiles de péche et, avec un peu de chance, de la nourriture. La fenétre, à coté de laquelle etait acroché un filet de péche, donnait sur la mer et sur la plage en contre-bas.

Masao se retourna, làchant aux autres :

"Bougez-vous ! Y'a personne !"

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Au signal attendu de Masao, Hideaki se mit en branle à la suite de son frère, suivant sa course comme il pouvait, gêné par le paquetage qu'il portait toujours sur le dos autant que par son manque d'exercice physique. Mais il fallait croire que les situations critiques décuplaient les forces, ou qu'il y avait un dieu pour les mioches, puisque le blondinet parvint à rester presque côte à côte avec son frère jusqu'à la porte de la cabane, que Masao prit la responsabilité de défoncer et de vérifier qu'il n'y avait personne. Effectivement, leurs craintes étaient infondées. La vieille cabane du pêcheur n'avait encore été investie par personne.

Fallait dire aussi que ça n'était pas la planque idéale. Sur la plage, exposée aux yeux et aux oreilles de tout le monde, elle pouvait être à tout moment victime d'une attaque quelconque. Mais s'il fallait passer par là pour survivre quelques temps, Hideaki était prêt à prendre le risque. Au moins, ici, ils ne risqueraient pas de trop subir les effets d'une attaque surprise. Et s'ils avaient le temps de se préparer, ils pourraient se défendre convenablement, ne serait-ce qu'avec le pieu que Masao avait entrepris de tailler pour Momo. Cette initiative rassura manifestement la jeune fille, et son meilleur ami par la même occasion. Au moins ils n'auraient pas à se séparer pour l'instant, ce qui était plus important que tout.

Le blondinet entra dans la cabane à la suite de son frère. Ca n'était pas le grand luxe, mais ça valait toujours mieux que rien. Une table en bois encadrée de quatre chaises, un lit rustique pour une personnel, et un évier au fond de la pièce. Hideaki comprit alors qu'il y avait manifestement moyen de survivre sur cette île grâce aux ressources mises à disposition des participants. Avec un peu de chance, ils trouveraient quelque chose à manger... Il commençait à mourir de faim. Dans un éclair de lucidité, il fouilla ses poches pour dénicher ses gâteaux. Ils avaient disparu. Les élèves avaient surement été fouillés et dépouillés à l'heure arrivée sur l'île. Il faudrait donc rapidement entamer les faibles vivres qu'on leur avait confiées à chacun. Il fit quelques pas à l'intérieur de leur nouvelle planque. Non, décidément, ça n'était pas le grand luxe.

"Je crois qu'on n'a pas le choix..."

Sur ses gardes, il déposa son paquetage contre le mur mais garda son arme à la main. Il n'arrivait pas à la lâcher, malgré qu'il sache bien qu'elle ne lui servirait probablement à rien en cas d'attaque soudaine. Il se laisse tomber sur une des chaises, l'air abattu. A vrai dire, il ne réalisait toujours pas la tâche qui se présentait à eux: ils allaient devoir survivre, et pour cela il faudrait surement tuer. Ou alors il ne leur restait plus qu'à peine 70 heures à vivre.

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Momo n'était pas rassurée du tout. Elle ferma les yeux au moment où Masao ouvrit la porte de la cabane, comme si elle s'attendait à le voir tomber, tué par quelqu'un y étant déjà installé.
Mais elle les réouvrit aussitot, pour courir à l'appel de Masao, qui n'avait trouvé aucun habitant.

Un fois arrivée dans la cabane, elle l'examina. Certes, c'était petit pour y dormir à trois, le lit était tellement minuscule que même une personne serait serrée dedans, et le plancher n'était pas très grand non plus. Mais c'était bien mieu que ce que Momo s'imaginait, elle pensait qu'ils passeraient leurs nuits dans des forêts ou dans des grottes...ça aurait été un assez bon plan, cette cabane, si seulement elle ne se trouvait pas au milieu de la plage...pas très discret.
De toute façon, ils n'y seraient pas restés longtemps...ils n'allaient pas attendre ici éternellement que leurs colliers explosent...quoique, ce serait surement la mort moins horrible. Bref, la cabane lui convenait parfaitement, en espérant que personne ne vienne les déranger...

Comme Hideaki elle posa son sac dans un coin. De sa main, elle essuya les goutelettes de sueur qui perlaient sur son front. Ses pieds lui fesaient mal, c'est vrai, on ne les avait pas prévenus qu'ils allaient vivre leurs trois derniers jours de vie dans une île, elle ne s'était pas habillée pour l'occasion...elle retira ses chaussures de ville, vraiment pas faites pour courir. Pieds nus, ça irait même mieux.

Depuis le début, elle se rendit compte que tous les trois, ne s'étaient pratiquement pas parlés, à part le strict minimum pour se comprendre...mais qu'est ce qu'ils auraient du se dire? Il valait peut(être mieux ne rien dire, pour ne pas dramatiser encore plus la situation. Et essayer de détendre l'atmosphère aurait été encore plus ridicule...

Momo commença à ouvrir les placards, les uns après les autres. On leur avait bien dit que cette île avait étée évacuée, peut-être restait il quelque chose d'utile que l'habitant de cette cabane n'avait pas eu le temps d'emporter. Le bois était vieux et pourri, et une odeur terriblement âcre se dégageait de chaque tiroir et armoire. [ Elle ouvrit un tiroir et y trouva un super bazooka accompagné d'une bombe à minuterie...comment ça non? T_T méheuuu! ] Les premiers tiroirs étaient seulement remplis de poussière...elle eut une lueur d'espoir quand elle en ouvrit un et qu'elle entendit quelque chose tinter dedans. Deux petites cuillers...même pas un couteau.
Heureusement, dans un des petits placards se trouvait un paquet de riz, déjà entamé et pas très frais, mais qui pouvait quand même remplir leurs estomacs. A coté, il y avait aussi deux verres, ou plutot un verre et un débris de verre, une écuelle en bois contenant des gateaux secs, déshormais humides, mous, et pourris sur la surface, ainsi qu'une minuscule casserolle cabossée qui n'aurait même pas pu contenir assez de nourriture pour le repas d'un canari...
Elle prit les objets à peine trouvés et les posa sur la table, en regardant Hideaki et Masao. On ne pouvait pas dire que c'était une grande découverte, mais déjà mieu que rien...il restait encore une armoire à un minuscule placard et deux tiroirs microscopiques qu'elle n'avait pas fouillé.

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(Niveau materiel de péche, l'admin m'as dit qu'il y avait :

Shûji Yoshizumi a écrit:: Ya des filets oui bien sur, des harpon et du fil de pêche ! =)
Bah ce qu'on trouve dans une cabane de pêcheur quoi ! ^^'

Evidemment, ca peut servir à autre chose qu'a pécher des harpons Twisted Evil

]

Masao s'etait laissé tomber sur une chaise, regardant distraitement Momo fouiller la cabane. Son regard se posa sur chaque coin de l'endroit, anxieux. Il regard la porte. Elle n'etait pas de la plus grande resistance, et déjà il reflechissait vaguement à un moyen de la solidifier. Des petites acroches, une ou deux sur la porte et une sur le mur, sur lesquelles on mettrait un grand bout de bois solide, ca serait dejà bien, non ?

Il avait déposé son sac à coté de lui, et sorti sa carte, l'etalant sur la table et calant les coins avecquelqu'unes des fantastiques decouvertes de Momo, du style petite cuilléres ou debris de verre. il sorti aussi sa nourriture et son eau, qu'il posa sur la table. Il ne disait mot, et le silence etait quelque peu pesant. Finalement il se leva et commenca à marcher dans la salle, regardant là ou Momo avait parfois déjà fouillé, par reflexe. Son regard fut retenu, par, depassant légérement d'entre le mur et un meuble ... Deux manches en bois d'objets non identifiés. Il s'aprocha et les extirpa, et quand il les vit il rit d'une joie un peu malsaine.

"Des harpons, putain de bon dieu ! On à une chance ! Laisse tomber ton pieu, Momo !"

Ou l'on trouve une planque potentiel Harponbr8bg

Ou l'on trouve une planque potentiel Harponbr8bg

[Les notres sont sûrement pas aussi beau, mais bon XD]

Il lui envoya un des harpons en riant, et regarda ensuite son frére avec attention. Ce gringalet [déso' alki XD] serait-il capable d'utiliser une tel arme ? Il en doutait fort. Pour sa part, avoir deux armes -machette et harpon- pouvait lui étre utile, et le harpon pouvait sûrement servir d'arme de jet ... Son arme de depart etait encore sur la table, et il regarda Hide en demandant, designant l'harpon d'un coup de menton :

"Tu serais capable de l'utiliser ?"

Question quassiment rhetorique.

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Affalé sur sa chaise, Hideaki suivait des yeux les recherches de ses compagnons d'infortune sans avoir le courage de se lever pour les aider. Et puis après tout, la cabane était tellement petite qu'ils y arriveraient très bien à deux. Les découvertes de Momo n'étaient pas faramineuses, mais c'était toujours ça de pris. Un peu de nourriture en plus ne serait pas de trop s'ils devaient passer trois jours sur cette île. Le blondinet sortit de son sac ses provisions personnelles, qui lui semblèrent largement insuffisantes pour se nourri lui-même pendant 72 heures. Son estomac commençait d'ailleurs sérieusement à crier famine. Le jeu avait commencé depuis bientôt six heures, et ils n'avaient rien mangé depuis la veille. Il allait falloit s'organiser un minimum.

Quand Masao découvrit les deux grands harpons, Hide fut pris d'un léger sursaut au coeur. D'un côté, il était rassuré, d'un autre... il allait vraiment devoir planter ça dans le coeur d'un ancien camarade de classe? Lui qui avait déjà du mal à planter sa fourchette dans un poisson cru... Mais s'il fallait ça pour protéger Momo et passer le plus de temps possible avec son frère retrouvé, alors il était prêt à essayer. Même si rien ne garantissait qu'il soit capable, le moment venu, de se défendre efficacement à grands coups de harpon. D'un air presque décidé, il posa sa main sur l'arme que lui désignait Masao.

"Euh... Ou... Oui."

En fait, il n'était pas spécialement convaincu par ce qu'il disait. Mais sa volonté de survivre et surtout de faire survivre ses amis pouvaient lui faire prendre des engagements légèrement inconsidérés. Sur quoi comptait-il? Sur son courage du moment? Sur la force du désespoir? Sur la chance? Ou tout simplement sur la large carrure de son frère? Il n'en savait rien... Peut-être qu'il ne comptait plus sur rien. Mais il restait déterminé à s'en sortir!

Il se leva de sa chaise et parcourut la cabane d'un pas vif mais quelque peu chancelant. Ils devaient s'organiser, se répartir les tâches, préparer leurs activités les plus immédiates, bref faire ce qu'ils auraient du faire au plus vite, sans attendre que les six premières heures soient écoulés. Et c'était Hideaki qui devait prendre l'initiative d'une telle organisation! (c'est dire si ce groupe courait à sa perte...)

"Il faut qu'on mange. Et qu'on se prépare pour se défendre. Masao, tu veux bien aller chercher du bois en forêt?"

Non, décidément, il n'était pas fait pour diriger ses compagnons. Il n'avait pas la carrure de petit chef de son frère jumeau. Il ne donnait pas d'ordre, il lui demandait aimablement de faire quelque chose. En clair, si Masao choisissait de le remettre à sa place, il n'aurait aucun problème à le faire.

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Momo, était restée debout devant la table à regarder la carte de cette fichue île. Elle repensait aux instructions données, ils avaient bien parlé de zones interdites. Si la plage devenait une zone interdite, ils devraient s'en aller de cette cabane...ça n'avait peut-être aucun sens de s'installer ici, peut-être que la zone deviendrait interdite dans même quelques heures. Et ils devraient s'en aller sous peine de voir leurs collliers exploser. Mais elle ne fit pas part de ses pensées aux autres, de toute façon ça aurait été ridicule de ne pas s'installer par peur de devoir s'en aller...

Quand Masao découvrit les harpons, elle saisit le sien et le serra, en le regardant, sans souffler mot. Un harpon...c'était bien plus dangereux que le pieu que voulait lui fabriquer Masao...elle se rendit compte qu'en fait, avoir reçu une arme inutile l'avait rassurée sur un certain point. Car elle savait qu'elle n'aurait jamais eu à se poser la question de tuer ou non un de ses camarades, et même si elle avait peur de ne pas pouvoir bien défendre Hideaki, c'était un problème de moins pour ses pensées confuses. Mais avec un harpon, même si ça aurait été dur de tuer quelqu'un, elle aurait pu du moins blesser...est-ce qu'elle pourrait blesser quelqu'un? De toute façon, il valait mieux ne pas penser à cela. Le moment venu, elle verrait bien ce qui arriverait.
Au même temps, le fait que Masao lui donne ce harpon montrait qu'il avait rien qu'un peu confiance en elle.

Depuis pas mal de temps, elle n'avait pas prononcé une seule parole. Ca ne la dérangeait pas, le silence. Et surtout dans une situation comme ça, où les mots auraient étés superflus. De toute façon elle voulait se contenter d'être l'ombre d'Hideaki. Elle ne voulait pas être génante, et elle était résolue à mourir.

Momo regarda Hideaki. Il était courageux, mais elle savait très bien qu'au fond, il devait horriblement paniquer. Comme tout le monde sur cette île. Aller chercher du bois en forêt...c'est vrai, c'était uen bonne idée, mais il fallait donc envoyer quelqu'un tout seul dehors...il valait mieux pas se séparer non? Mais ils étaient trois, et si deux partaient un se trouvait seul, et en aucun cas ils ne pourraient laisser la cabne nhabitée, sous risque que quelqu'un y aille entre temps.
Elle regarda Masao. Il était bien plus fort qu'elle, une chose était sure c'est que, malgré les effort qu'aurait pu faire Momo, il aurait été bien plus apte à défendre Hideaki qu'elle. Et si il se faisait surprendre et tuer alors qu'il était seul, il fallait être réaliste, c'est sur qu'Hideaki n'aurait plus aucune chance de survivre.

" Je vais y aller moi. Il vaut mieux. "

Par contre, c'est vrai, avec quoi aurait-elle coupé le bois? Avec son rouleau à pâtisserie? Elle n'y avait pas vraiment pensé...

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Masao regarde Hideaki accepter le harpon en haussant un sourcil étoné. Lui, manier une arme ? Sotises ! Il doutait fort que son frére sut ne serait-ce que porter un coup avec celle-ci. Mais soit, puisqu'il avait accepté de la prendre il la lui laisserrait ... Il sourit en voyant le blondin se lever et essayer, tant bien que mal, de donner des esquises d'ordres. Franchement, ca ne lui allait pas. Toutefois il n'eut pas le temps, méme si les dires d'Hidé n'etaient pas faux, de reprendre sa place de meneur, puisque Momo déjà intervenait.

Il fronca les sourcils. Elle, elle voulait aller chercher le bois ? Hors de question. Il repondit, sarcastique et un peu moqueur :

"Et tu va le couper avec quoi, ton bois ? Avec ton rouleau à patisserie ? "

Il rit légérement. C'etait un rire jaune et sans joie, mais comment aurait-il pu en étre autrement sur cette île ?

Pour dire vrai, Masao avait peur. il ne le montrait pas, mais dans son ventre une veritable boule de terreur s'etait formé, et il n'arrivait pas à s'en defaire. Aller (simplement) couper du bois, afin de faire pieux et différentes armes voir pieges, etait un rôle risqué. Mais il ne voulait ni rester cloitré ici (chose encore plus stressante à son goût), ni préter sa machette à Momo. D'un autre coté, il voulait rester prés d'Hideaki ... Quand il se rendit compte de cela il s'enerva contre lui-méme. Soit, il voulait, il devait défendre son frére ! Mais rester collé à lui ne changerait rien. Il partirait en forét, il reviendrait, et c'etait tout.

C'est pourquoi il ajouta d'un ton categorique, se dirigeant vers la porte :

"C'est moi qui y vais. Momo, Hideaki, vous restez ici, surtout. "

Son regard se posa sur la fenétre de la cabane ; pas forcément tres grande, elle permettait en revanche sûrement, de la plage, de voir les occupants du lieu. Aussi enleva-t-il sa veste et la lanca-t-il à Hide.

"Met ca sur la fenétre, pour pas qu'on vous voille. "

Evidemment, une veste n'est ni le plus beau ni le plus pratique des rideaux, mais elle permettrait d'étre caché de la plage tout en pouvant la voir si on laissait un tout petit petit peu de la fenétre libre.

Invité

Hideaki suivit des yeux et des oreilles la "discussion" quant à savoir qui irait chercher du bois. Hideaki ne voulait pas que Momo y aille. Il ne voulait pas être séparé d'elle, et il aurait été absolument illogique que les deux gamins [sorry Momo XD] y aillent à deux, laissant Masao faire la cuisine pour le repas. Et l'argument de son frère était convainquant: un rouleau à pâtisserie ne servirait pas à grand chose pour couper du bois. Une machette semblait être un instrument beaucoup plus efficace. Le petit blond se tourna vers sa meilleure amie.

"Momo, reste avec moi..."

Il avait prononcé cette phrase d'un air presque suppliant. Mais dans son esprit, Momo devait rester dans la cabane pour son propre intérêt. Hide semblait avoir du mal à comprendre qu'il serait une protection négligeable pour elle s'ils étaient attaqués. Il serait peut-être un boulet. Peut-être que ça serait elle qui devrait le protéger. Oui, c'était le plus probable, mais Hideaki n'y pensait même pas. Il était là pour protéger Momo et pour aller le plus loin possible avec elle... et son frère.

Il réceptionna la veste que son frère lui avait lancée. Masao semblait penser à la protection de son jumeau. C'était une bonne chose, mais Hideaki songea qu'il était inutile d'en faire trop. Masao ne devait pas se donner ainsi à lui, alors qu'il aurait probablement plus besoin de cette veste qu'eux. Le blondin renvoya le vêtement à son frère.

"On a les nôtres. Garde la pour sortir, on sait jamais."

Ils étaient sur une île, perdus au milieu de nul part, condamnés à s'entretuer. Et Hideaki pensait à ce que son frère ne prenne pas froid. C'était bien le moment. Même s'il aurait été dommage de mourir d'une grippe mal soignée sur cette île pourrie. Il retira sa propre veste qu'il tendit en travers de la lucarne. La pièce fut plongée dans l'obscurité, et il n'avait pas de feu pour allumer la chandelle. Ils allaient devoir rester dans la pénombre pendant encore quelques temps. Hide lança à son frère un regard qui se voulait empli d'assurance. Lui aussi essayait de cacher sa peur. Il n'avait pas vraiment envie de voir partir son frère seul. D'autant plus qu'il devrait éviter la forêt, à ce qu'ils avaient entendu un peu plus tôt. Mais ils ne pouvaient pas faire autrement. Trois, c'était vraiment un mauvais choix d'effectif! Pas moyen de se séparer sans en laisser un tout seul...

"Fais attention à toi. Je suis sûr que certains élèves ont déjà pété les plombs."

Il fit quelques pas en direction de son frère et se retrouva tout proche de lui. Il n'était finalement pas à ce point plus grand que lui. Tout juste quelques centimètres pouvaient les différencier. Hideaki entoura les épaules de Masao de ses bras dans une étreinte fraternelle qu'ils n'avaient pas l'habitude de se prodiguer l'un à l'autre. A cet instant, il avait presque oublié que sa meilleure amie était dans la pièce, et qu'il était censé la protéger. Il n'y avait plus que son frère et lui.

Invité

Effectivement, Masao n'avait pas tort . Ce n'était pas un rouleau à patisserie qui allait lui servir pour couper du bois, elle avait fait une proposition assez stupide. Mais avec ce qui venait d leur ariver dans les dernières heures, c'était sur que réflechir devenait assez difficile.
Elle se laissa tomber sur une chaise, sans répondre à Masao, de toute façon il avait raison.

Elle regarda Hideaki qui venait de lui demander de rester avec lui. Elle lui sourit et aquiscea. Bien sur qu'elle resterait avec lui.
C'est là que retentit la voix du directeur. Momo leva la tête, par reflexe, comme si elle croyait que la personne d'où provenait cette voix allait apparaitre devant elle. Six heures...ça faisaient à peine six heures qu'ils étaient là. Quatres morts au total. Déjà quatre morts. C'était fini, à peine y aurait-il eu un mort, qu'ils seraient tous entrés dans cet engrenage. Et déjà deux zones étaient interdites. Elle regarda la carte pour les visualiser.
En fait, l'île était assez grande, pour une trentaine de personnes c'était quasiment impossible de se croiser, mais avec les zones interdites, ils se retrouveraient peu à peu tous entassés au meme endroit...

Bizarrement, la pièce une fois plongée dans le noir, elle se sentit plus rassurée. Elle ne distinguait plus que les silhouettes d'Hideaki et Masao, et eux aussi devaient avoir du mal à distinguer les traits de son visage. Elle relacha donc son expression qu'elle essayait de garder rassurée depuis le début. Elle fut étonnée de voir les deux frères s'étreindre, mais aussi rassurée. Elle savait ainsi qu'au mois, elle n'avait rien à craindre de la part de Masao.

Invité

Masao fut satisfait que les autres aquiescent à sa decision, mais ne recupera pas sa veste quand Hide la lui rendit. Il n'avait pas froid, il faisait méme plutôt chaud sur l'île, et ils etaient en millieu de journée ; de plus, sa veste n'etait pas forcément trés discréte tandis que son t-shirt "motif de guerre de granders surfaces" [XD] serait peut-étre plus adapté pour passer inapercu. La piéce devint sombre et il fronca un peu les sourcils, agacé par le manque de lumiére. Malgré tout pour le moment il restait tres calme, serein. Il n'avait pas peur ; il n'avait plus peur car il avait cessé de reflechir. [XDDD, heum XD]

Ensuite, son frére s'aprocha et .... le serra dans ses bras. Il resta surpris et figé, ce genre de contacts ne leur etaient pas coutumiers du tout. Apres une hesitation, il leva juste un aprés et le posa tranquilement par dessus les epaules d'Hide. On aurait vraiment cru voir le grand frére et son cadet, et certainement pas des jumeaux ... Il se detacha, ebourrifant au passage la tignasse blonde (naturellement, ce qu'il avait toujours envié) de son frére, tout en làchant, bourru :

"Oui, bon, bref, j'y vais. "

Le raport retentit, et il se crispa. Ou irait-il couper du bois si la forét etait interdite ... ? Mh, sur la plage il n'y aurait rien de toutes fàçons, alors ... Il se saisit de sa hache, jeta un rapide coup d'oeil à Momo et à Hideaki, et partit dans un coup de vent. Un coup de vent s'aparentant plus à la bourrasque, la preuve est qu'il n'avait ni récupéré sa carte sur la table, ni prit son eau ou ses vivres egalement sur la table ... [oh le con XD Interdiction de la rapeller il est déjà parti è_é !]

[Suite de son brave periple (XD) ->ici<- ]